En 2015, la conférence pour le climat qui a abouti à l'accord de Paris a été considérée comme un réel succès : un cadre mondial a été défini pour limiter le réchauffement climatique à la fin de ce siècle à un maximum de + 2 °C par rapport à l'ère préindustrielle, l'objectif de + 1,5 °C étant même retenu comme atteignable ; de nombreux pays se sont engagés à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre et ont mobilisé des financements nécessaires à un tel objectif, notamment en contribuant au développement de « technologies vertes » ; enfin, le grand public mondial a été sensibilisé aux problématiques climatiques et a semblé leur assurer un accueil concrètement favorable par une inflexion de ses comportements de consommation.
Mais le 8 février 2024, l'institut européen Copernicus a annoncé qu'entre février 2023 et janvier 2024, l'augmentation de la température mondiale avait atteint 1,52 °C de plus par rapport à la période 1850-1900, paraissant ainsi acter l'échec des objectifs secondaires de 2015.
Faut-il conclure à l'inutilité des conférences internationales ayant vocation à définir des politiques publiques, que ce soit sur le climat ou sur d'autres sujets ?
Travaux dirigés
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